Plus qu’une détente, la sophrologie est un moyen de mieux se connaître et de se transformer, qui peut amener à aborder la vie de façon positive et créative.
Vous pouvez y avoir recours pour soulager les tensions et les douleurs et, bien sûr, pour vaincre le stress.
Elle peut également apporter une nouvelle dimension aux activités des sportifs et des enseignants.
En fait, la sophrologie favorise le mieux-être et le mieux-vivre auxquels nous aspirons tous.
Elle permet de mieux comprendre la réalité, de mieux gérer sa vie dans un monde en mouvance et de s’ouvrir aux autres en toute sérénité.
Définition de la sophrologie :
La sophrologie est une psychothérapie relativement récente puisqu’elle a vu le jour en 1960. On la doit au Docteur Alfonso Caycedo, un psychiatre argentin enseignant à Madrid en Espagne.
Au cours de ses recherches, il s’est inspiré plus particulièrement du zen, du yoga, de la méditation et de certaines formes de relaxation comme le training autogène de Schultz par exemple.
Il faut cependant préciser que la sophrologie se veut plus qu’une psychothérapie. Au dire du Docteur Caycedo, la sophrologie est par vocation une école de recherche qui aspire à contribuer à une meilleure connaissance de la conscience humaine.
C’est en 1971 que le Centre de sophrologie de Paris voit le jour. En 1982, le Docteur Caycedo fonde à Bogota la première faculté de sophrologie et, en 1983, la première fédération européenne de sophrologie voit le jour.
Quelques concepts de base de la sophrologie
Il peut être un peu compliqué de comprendre la sophrologie et ses ramifications si l’on n’a pas la connaissance de certains concepts à la base de la sophrologie. En voici quelques-uns :
La sophronisation
Alors que la sophrologie est l’étude de la phénoménologie de la conscience humaine, la sophronisation est le processus qui amène une modification des niveaux de conscience tout en entraînant la libération progressive de la puissance inhérente au nouvel état de conscience qui s’installe.
L’état sophronique, obtenu par sophronisation, ressemble à l’état hypnotique obtenu par le procédé de l’hypnose, sauf que l’approche du sophrologue diffère de celle de l’hypnotiseur. Elle se veut moins intrusive et moins autoritaire.
Lorsqu’il se trouve en état sophronique, le sujet demeure pleinement conscient. Le sophrologue lui propose de découvrir lui-même le pouvoir dont il dispose et dont il n’est pas conscient.
Le sujet agit donc par sa volonté propre et ne se fait rien imposer par son thérapeute.
Les domaines d’application de la sophrologie
L’originalité de la sophrologie réside dans le fait qu’elle est à même d’amener le corps et l’esprit à la détente à tout moment et en toutes circonstances.
La relaxation dynamique peut-être pratiquée à n’importe quelle heure de la journée, en position assise, debout ou couché, et à peu près n’importe où, par exemple en avion ou en train.
Utilisée en obstétrique, elle a rendu plus aisée et plus performante la méthode de l’accouchement sans douleur.
Mais c’est en odontologie que ses succès sont les plus spectaculaires, puisqu’elle permet aux dentistes d’opérer sans avoir recours aux anesthésiques.
Les applications de la sophrologie dépassent le cadre médical depuis l’origine de sa création.
En quelques années, elle a ainsi apporté la possibilité de mettre en œuvre une véritable démarche psychosomatique, qui dépasse la simple étude des interrelations corps/esprit.
Permettant de trouver concrètement une détente, une harmonie entre le corps et l’esprit, cette technique a fait son entrée partout où il y a un besoin d’un entraînement ou d’un soutien psychologique :
Compétitions sportives, examens, traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) ou bien au cours de maladies chroniques, dans à peu près toutes les pathologies, dans les cas de maladies psychosomatiques (stress, tract, anxiété, angoisses, dépressions, maladies de peau, etc…).
Au quotidien, la sophrologie permet de répondre sainement, de manière détendue et calme, aux agressions qui sollicitent le système nerveux et qui sont génératrices de stress.
La technique
Le propre de la sophrologie est d’être moins directive que l’hypnose et de proposer des exercices de relaxation plus simples et plus rapides à mettre en œuvre.
La sophrologie agit au niveau sophroliminal, c’est-à-dire « au bord du sommeil », dans une sorte de flou, de déconnexion mentale qui se traduit non pas par un arrêt de la pensée, mais par un laisser-aller, sans crispation, qui permet aux pensées de dériver doucement et au corps de se relâcher progressivement, dans la détente.
Ce processus, appelé sophronisation, est induit par la parole du sophrologue. Une fois cet état atteint, on peut y « travailler » de divers manières :
- Par la pratique des exercices respiratoires, en améliorant sa conscience du corps ;
- En se représentant des images ou en ressentant des sensations agréables, etc…
Selon des protocoles bien établis, la sophrologie comporte une vingtaine de techniques qui permettent de travailler à partir du niveau sophroliminal :
En voici deux exemples.
- La sophro-acceptation progressive permet de se préparer à un voyage ou à un événement que l’on redoute ou à un accouchement que l’on attend, mais que l’on craint…
- La sophro-substitution sensorielle permet de s’entraîner à insensibiliser une partie de son corps (la dentition, par exemple) en vue d’un soin douloureux ou lorsque l’anesthésie est impossible (allergie).
La sophrologie permet, sur la base de l’état sophroliminal, de travailler dans les trois directions – passé, présent, futur – et dans les deux dimensions – corps et esprit.
Et vous, que pensez-vous de cet art du bien-être ? N’hésitez pas à partager vos impressions dans les commentaires !
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