• Comment pratiquer le training autogène ?

    Pour recueillir tous les bienfaits du training autogène, nous avons vu dans cet article qu’une pratique régulière, intégrée dans l’emploi du temps quotidien sur une période prolongé, est absolument nécessaire.   

    Aujourd’hui, je vais vous dévoiler comment pratiquer le training autogène de manière autonome et à l’intégré dans votre vie quotidienne.Tout d’abord, il faut savoir que le training autogène comporte un cycle inférieur et un cycle supérieur. Le second ne pouvant être abordé sans que le premier n’ait été assimilé.   

    Tandis que le cycle inférieur met l’accent sur les sensations, le cycle supérieur, comparable aux méthodes de méditation orientales, est axé sur l’introspection et la réalisation intérieur.   

    La « bonne » pratique  

    Le terme « pratique » évoque t-il pour vous une expérience désagréable ? Il est essentiel que vous ayez une idée positive de la pratique.   

    Celle-ci ne doit pas être envisagée comme une contrainte ; il s’agit davantage de faire de nouvelles expériences, de s’ouvrir à l’inconnu.   

    Celui qui se fixe un objectif et qui s’efforce de l’atteindre ne rencontre généralement pas de difficultés sur son chemin.   

    En revanche, celui qui conçoit sa démarche comme un travail et qui pense sans arrêt aux obstacles qui peuvent se présenter, aura du mal à parvenir à son objectif et il expérimentera la pratique de manière contraignante et négative.   

    Ce qui revient à dire qu’une grande motivation et de la persévérance sont des conditions essentielles pour retirer tous les bienfaits de cette pratique.   

    Retenez également qu’une pratique régulière se traduira par l’amélioration de votre état psychique au quotidien. Vous vous sentirez plus calme et plus détendu.   

    Qui peut s’initier au training autogène  

    En théorie, toute personne favorable à l’idée de l’autosuggestion, et suffisamment motivée pour y consacrer un peu de chaque jour.

    Le training autogène peut se pratiquer sans limite d’âge à partir de 6 ans. Toutefois, chez les enfants de moins de 10 ans, l’apprentissage doit s’effectuer au domicile parental.   

    L’expérience a montré que la pratique de cette méthode de relaxation donne de meilleurs résultats si votre décision de vous former à cette approche est motivée par une raison précise – remédier à des difficultés de concentration, soulager des angoisses ou des migraines récurrentes, par exemple.   

    Si vous avez un objectif clair au départ, vous ressentez généralement les bienfaits de cette pratique plus rapidement que si vous effectuez cette démarche par simple curiosité.   

    Il convient de rappeler que les personnes inaptes à la pratique de cette méthode sont celles qui souffrent de psychoses lourdes, telles que la schizophrénie, les dépressions endogènes ou les lésions du cerveau.   

    Elle est également contre-indiquée pour les individus souffrant d’une apathie profonde consécutive à une psychose , une névrose ou une maladie physique grave.   

    Comment pratiquer ? Où, quand et pendant combien de temps ?  

    Les exercices standard sont d’autant plus efficaces qu’ils sont exécutés dans un environnement calme.   

    Commencez par desserrer vos vêtements trop ajustés ou choisissez des vêtements amples pour vous sentir à l’aise. Tous les exercices s’effectuent les yeux fermés.   

    Au départ, il arrive que la fermeture consciente des yeux provoque des battements de paupières ou que vous ayez tendance à plisser les yeux. Mais ces réactions disparaissent généralement au bout de quelque temps.   

    Il est essentiel, surtout pour le débutant, d’éliminer tout bruit superflu. Celui qui veut retirer tous les bienfaits de cette méthode de relaxation doit s’engager à pratiquer régulièrement.   

    Le temps nécessaire à la maîtrise d’un exercice :  

    • quelques jours, une semaine ou davantage – n’importe nullement. 

    Le professeur Johannes Heinrich Schultz conseillait de pratiquer trois fois par jour au départ : le matin, le midi et le soir.   

    Si vous avez des difficultés à vous lever le matin, évitez de faire les exercices allongé dans votre lit, pour ne pas courir le risque de vous rendormir.   

    Levez-vous, prenez votre douche et votre petit-déjeuner avant de vous livrer aux exercices en position assise.   

    Pour beaucoup, il est sans doute plus difficile de se libérer quelques minutes à la mi-journée.   

    Essayez néanmoins de trouver le moment le plus approprié dans votre emploi du temps, et réservez chaque jour cette tranche horaire à vos exercices.   

    Si vous oubliez l’enchaînement d’une séquence, ou s’il vous est impossible de pratiquer un jour au moment habituel, ne soyez pas tenté de compenser en enchaînant ensuite deux séances.   

    Par ailleurs, ne vous fixez pas des objectifs trop ambitieux. N’attendez pas de résultats trop rapidement. La patience est indispensable.   

    Le temps consacré aux exercices ne doit pas excéder 5 minutes. Le débutant doit se limiter à des séances courtes. Le pratiquant plus expérimenté pourra adapter la durée à ses besoins.   

    Le but du training autogène est, dans un premier temps, d’accéder à un état de détente comparable au sommeil, qui se traduit par une sensation de bien-être.   

    Cette expérience s’accompagne dans les exercices de base, de la sensation de la pesanteur et de la chaleur.   

    Dans le prochain article nous verrons les positions les plus propices et les exercices de bases pour pratiquer et profiter de tous les bienfaits du training autogène dans de bonnes conditions.

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    1. Rétrolien: Comment pratiquer le training autogène |...

    2. Jadice
      Publié dans 8 juillet 2014 le 16:58

      Bonjour
      Merci de mettre en avant cette méthode qui donne beaucoup de bons résultats. Une manière d’avoir de bons résultats est en effet d’avoir un but précis et aussi de commencer avec quelqu’un ou d’avoir quelqu’un à qui se référer. En effet, les sensations sont parfois nouvelles et angoissantes, surtout lorsque l’on arrive dans le deuxième cycle. J’attends avec impatience le deuxième volet.

      • Gaetan
        Publié dans 9 juillet 2014 le 22:03

        Bonjour Jadice,

        Bienvenue sur le blog et merci pour votre commentaire !

        En effet, l’avantage du training autogène, c’est qu’il est très simple à pratiquer. Vous pouvez tout à fait vous former en lisant les articles de ce blog ou en achetant un livre et vous débrouiller seul. C’est un plus non négligeable, car cela ne coûte pas cher et cela ne vous prend pas beaucoup de temps par rapport à une méthode où vous devez aller en cours par exemple 😉

        À bientôt sur Bien-Être & Réflexologie

        Gaëtan