Pour que le massage ayurvédique soit dispensé dans les meilleurs conditions, le thérapeute doit agir par pressions et autres mouvements sur les marma (points ayurvédiques), le flux du prana peut alors reprendre sa course.
Pour ce faire, il existe une dizaine de massages, ciblés en fonction de chacun. C’est ce que nous allons voir dans cet article. Mais avant, il faut retenir que dans la philosophie ayurvédique, la maîtrise parfaite du geste ne sert à rien si on ne l’accompagne pas d’une volonté pure et sincère de faire du bien.
Le massage ayurvédique et les huiles de massage :
Mises au service de la médecine et des rituels de beauté, les huiles de massage jouent un rôle capital dans le massage ayurvédique.
En effet, grande favorite des thérapeutes, l’huile de sésame que nous avons abordé ici est la plus fréquemment utilisée en âyurvéda.
Riche en fer, phosphore, magnésium, cuivre et calcium, sa nature tempérante a la particularité d’équilibrer les trois grands courants (dosha en sanskrit) qui constituent notre être : vata, pitta et kapha.
Régénérante, nourrissante, astringente, l’huile de sésame ne se contente pas d’être bonne pour le corps, elle l’est aussi pour l’esprit. Par ailleurs, son taux d’acide linoléique à des effets très bénéfiques sur nos cellules nerveuses.
Trait d’union subtil entre le thérapeute et son client, l’huile de massage transcende les sens du toucher et de l’odorat. C’est pourquoi elle sera choisie en fonction du dosha de la personne massée.
Chauffée dans le creux de la main puis appliquée sur tout le corps, elle accompagne le massage de toute sa douceur et protège la peau des irritations dues aux frottements et aux frictions prodigués pendant le traitement.
Le massage ayurvédique en action sur l’organisme :
Savez-vous qu’il y a trente-sept marma situés dans le cou et sur la tête. Pour un effet décontractant, il faut s’attarder sur les deux krikatika, points parallèles placés à la base du crâne, et les huit siramatrika, localisés eux sur les artères de chaque côté du cou.
La colonne vertébrale (nommée meru danda en sanskrit) est le premier os à se développer chez le fœtus. Point de rencontre de tous les autres membres, seul son alignement parfait est garant de vitalité pour le corps et l’esprit.
L’énergie y circule de bas en haut et c’est pourquoi il est capital de commencer le massage ayurvédique sur le coccyx pour le terminer à la base du crâne.
En effectuant une pression sur chaque vertèbre, le thérapeute assouplit les moindres points de tension et s’assure ainsi que l’énergie peut circuler librement.
Katika tarunam. Tel est le nom du marma que l’on masse entre les fesses. Il est situé au niveau du coccyx et du sacrum, point de départ de la colonne vertébrale et donc de l’énergie du corps en entier.
Enfin, après avoir malaxé les fesses dans ses paumes, le thérapeute appuie ses pouces de chaque côté du coccyx et effectue des petits mouvements circulaires. Il ont pour effet de stimuler la circulation sanguine.
Et vous, que pensez-vous de ce bien-être global ?
Rétrolien: Le massage ayurvédique et ses bienfaits sur l’organisme | Zenitude – le blog
je pratique depuis longtemps sur mes partenaires c’est super